Histoire et caractéristiques de la médaille de la défense nationale
La médaille de la défense nationale, plus couramment connue sous le nom de « DEF-NAT » chez les militaires, a été créée par le décret n°82-358 du 21 avril 1982, sur l’initiative du ministre de la Défense Charles Hernu.
La médaille de la défense nationale se décline sous trois formes :
Ils font 36 mm de large et sont différents selon : Bronze, Argent ou Or.
Une agrafe de spécialité orne généralement les médailles de Bronze, Argent et Or, décernées à titre normal ou exceptionnel. Une médaille peut comporter jusqu’à trois agrafes parmi la liste officielle publiée par l’instruction n° 280/DEF/CAB/SDBC/DECO/A/5BOC/PP du 13 janvier 2012 – BOC n° 6 du 3 février 2012, texte n°5.
Ce sont des médailles rondes en bronze, bronze argenté ou bronze doré, selon l’échelon, du module de 36 mm. Elles comportent sur l’avers l’effigie de la Marseillaise de François Rude avec la légende RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, et sur le revers un bonnet phrygien, une palme et les inscriptions ARMÉE - NATION et DÉFENSE NATIONALE.
Droits et devoirs du décoré
Recevoir une distinction honorifique, à l’instar d’une médaille de la défense nationale, donne droit à très peu de privilèges matériels, mais à une grande reconnaissance pour les devoirs moraux accomplis. Le principal privilège que confère l’attribution d’une médaille de la défense nationale concerne le droit de port des insignes, dès la cérémonie de remise de décoration et la signature du procès-verbal de prise de rang. Les dignitaires de la Légion d’honneur ont droit à des honneurs funèbres militaires à leurs obsèques. Une somme symbolique, héritage de l’histoire, est versée aux militaires en activité, nommés ou promus dans la Légion d’honneur, ainsi qu’aux anciens combattants titulaires de titres de guerre. Les filles, petites-filles et arrière-petites-filles du décoré ont le privilège de réaliser des études dans les maisons d’éducation de la Légion d’honneur, collège et lycée de l’enseignement public. Tout acte contraire à l’honneur, est passible de peines disciplinaires, allant du blâme à la suspension voire même à l’exclusion définitive du décoré.